Extraits de :
Le Camino Frances
ce livre est agrémenté
de nombreuses photos
Dans ces moments de doute,
les messages des uns et des autres arrivaient comme par miracle pour me réconforter, me soutenir et m’aider à me dépasser.
Page 10
Je venais de traverser
la France en diagonale
et ce ciel gris et menaçant
n’était pas celui rêvé
pour traverser les Pyrénées.
Page 8
Je m’installais dans un certain
confort de marche.
Les jours difficiles
semblaient être dépassés.
Mais ce n’était pas tout à fait vrai
Page 22
Car le chemin se rêve
et s’accomplit à tout âge.
Je venais de croiser
des grands parents
avec leurs petits-enfants...
Quel bonheur de partager
ces moments, de se redécouvrir
dans l’effort !
Page 39
Certaines étapes exigent de nous
une volonté de fer
pour les terminer.
Heureusement,
la beauté du paysage
fait oublier la fatigue...
Page 57
Sur le chemin quand on ralentit,
les autres s’éloignent
au rythme de leur propre pas
et on reste seule avec son ombre.
Page 116
Quand ma fatigue
était trop grande,
quand la lassitude
primait sur tout,
je me posais cette question :
Suis-je bien sur mon chemin
en étant sur le chemin ?
Page 75
Nous nous sommes embrassés,
de cette accolade
propre aux pèlerins
qui ont vécu
quelque chose de profond
sur le chemin
Page103
Et puis, on reprend
car on ne peut
mourir là sur le chemin.
On avance pas à pas avec parfois,
un petit regard en arrière
pour voir le chemin parcouru
et pour se donner
le courage de poursuivre.
Page 123
Avant Astorga, j’ai retrouvé
beaucoup de monde
au niveau d’un accueil pèlerin.
Sylvia et son compagnon de route
me font signe :
dépassée mais attendue !
Ces gestes-là
réchauffent aussi le cœur.
Page 179
Pendant que je continuais d’avancer vers le but fixé,
au-delà de la frontière
l’activité professionnelle reprenait...
Page 218
Pour le soir de notre arrivée,
nous avons donc pris une chambre
dans une pension
tout près de la cathédrale.
Tant pis pour le tarif !
Cette nuit, nous allions dormir
dans de beaux draps blancs!
Page 281
Vous étiez avec mon neveu,
ceux pour qui,
j’ai avancé sous la pluie
et sous un soleil de plomb.
Page 298
Pour moi,
c’était la fin du pèlerinage !
La fin des pas physiques
mais pas la fin
du cheminement...
Page 308